Autrefois, le rhum blanc était le plus apprécié sur le marché. Mais, aujourd’hui, la demande en rhums plus âgés ou ambrés est devenue plus importante. Les fabricants de rhum ne cessent de se multiplier et le processus de fabrication diffère selon chaque marque. Du coup, les saveurs et les arômes sont différents. Dans un tel contexte, il devient difficile de distinguer le bon rhum du mauvais. Pour mieux vous aider, nous partageons avec vous dans cet article des astuces indispensables pour reconnaître un rhum de meilleure qualité.
Le procédé de fabrication du rhum
Il existe trois processus pour la fabrication de rhums. Les saveurs divergent d’un processus à un autre.
Le procédé de fabrication de rhum agricole
Le rhum agricole est une production typiquement française. Son processus de fabrication commence par le broyage de la canne à sucre qui sera fermentée et distillée par la suite en colonne. Les rhums agricoles sont produits pour la plupart dans les distilleries des Antilles francophones, de l’île Maurice ou de la Réunion. Le rhum martinique est l’une de ces productions très réputées en France.
Le procédé de fabrication de rhum traditionnel ou industriel
Le rhum traditionnel est fabriqué à partir de mélasse, un résidu de sucrerie. Le jus passe par le chauffage pour élimination des impuretés. Après sa fermentation, elle est envoyée dans les distilleries. Si on l’appelle rhum traditionnel, ce n’est pas parce que sa fabrication est moins soignée que le rhum agricole. Il porte ce nom pour la simple raison que la mélasse provient de l’industrie sucrière.
Le procédé de fabrication des nouveaux rhums
Pour rivaliser avec les rhums agricoles français et les rhums traditionnels anglo-saxons, d’autres nouveaux types de rhums font leur apparition. Toutefois, il ne s’agit pas d’une révolution. Ces nouveaux rhums utilisent les mêmes ingrédients que les modèles existants.
Certains sont fabriqués avec le jus de canne à sucre transformé en sirop. D’autres sont produits à partir de mélasse, mais avec une concentration en sucre plus importante. Ensuite, chaque distillerie utilise des levures maison pour fermenter le jus. Par conséquent, on obtient plusieurs variétés de saveurs.
Le style de rhum
Le style de rhume dépend de ses origines. On distingue deux styles majeurs : le style français et anglais.
Rhum de style français
Moins connu dans le monde, mais très réputé en France, le rhum agricole des Antilles (Martinique, Guadeloupe, Haïti…) se caractérise par son arôme. Fin et floral, il est fruité en bouche. Il ne contient pas de sucre brûlé, de mélasse ni d’autres caractéristiques de rhum blanc.
Rhum de style anglais
Aromatiques, riches et semi-doux, les rhums de style anglais sont très connus pour leur qualité. Leur vieillissement de nombreuses années en fûts de chêne leur procure des arômes complexes. Ces rhums ont la particularité d’offrir un caractère extrêmement différent l’un de l’autre. À vous de choisir votre profil selon vos préférences. D’autres styles de rhums tels que le style cubain sont réputés pour la discrétion de leurs arômes. Ce qui justifie leur préférence pour la réalisation des cocktails.
Le prix d’un bon rhum
Le prix des rhums fait partie des indices pour savoir si vous avez misé sur la bonne qualité. Le coût varie selon les catégories. Les rhumes accessibles sont les moins chers. Ils regroupent le rhum blanc ou ambré. Pour trouver des modèles de bonne qualité, il faudra débourser une vingtaine d’euros. Pour un vieux rhum, comptez en moyenne 30 euros.
Dans la deuxième catégorie, on retrouve les rhums d’exception. À partir de 60 euros, vous pouvez vous offrir de bons produits. Enfin, la troisième catégorie ne compte que des rhums de collection. Ici, prévoyez au minimum 100 euros pour trouver des bouteilles de collection intéressantes.